Sluta Leta

Semi Peterson

(Mego / Chronowax)

 date de sortie

16/03/2004

 genre

Electronique

 style

Pop

 appréciation

 tags

Mego / Pop / Sluta Leta

 liens

Sluta Leta
Mego

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On découvrait le projet Sluta Leta il y a un an au festival All Tomorrow’s Parties. Ils n’avaient pas sorti grand chose jusque là, quelques vinyles chez Mego ou Chocolate Industries, et les membres du groupes étaient plus ou moins connus. Ce fut peut-être l’occasion de relancer le projet avec maintenant une formation figée autour de Ramon Bauer, Andi Pieper et l’incontournable Gerhard Potuznik.

D’ailleurs, à la première écoute on aura un peu l’impression que Mego empiète sur les plate-bandes du label Angelika Köhlermann dans son approche électro-pop expérimentale teintée années 80. Mis à part une brève intro électro-bruitiste, on a là un album plutôt pop parsemé de quelques instrumentaux. La couleur dominante se situe autour de titres comme Yea Song, Vissna Bort ou Förjaga, marqués d’influences des années 80, relativement discrètes dans l’instrumentation, mais flagrantes dans les voix masculines, graves et froides. Förjaga qui conclue l’album se démarque toutefois un peu de ce format avec un joli duo et des arrangements plus originaux : rythme cassant minimal, montée de (fausses) guitares électriques.

Le mélange électronique et pop tourne parfois un peu à la facilité : minimalisme, répétition et quelques samples de voix font de Flash ou Whispers Special une espèce de pop-house plutôt fade. On préférera quelques titres qui sortent tout de suite du lot comme Trög Men Fästa et sa rapide mélodie de guitare qui pourrait rappeler Four Tet, le très beau Lecco qui reste très electronica au niveau son mais qui incorpore une pointe de jazz dans sa composition, ou encore Super Swede extrêmement doux et mélancolique avec sa mélodie d’accordéon et la voix feutrée de Catriona Shaw, plus connue en tant que membre de Queen of Japan (chez Angelika Köhlermann) ou sous le pseudo de Miss Le Bomb.

Au final un album en demi-teinte, globalement décevant mais décelant pourtant quelques belles pièces. Cela restera insuffisant.

Fabrice ALLARD
le 23/06/2004

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