Metalux - Panicsville - Evil Moisture - John Wiese

 date du concert

18/06/2002

 salle

Instants Chavirés,
Montreuil

 tags

Evil Moisture / Instants Chavirés / John Wiese

 liens

Evil Moisture
Instants Chavirés
John Wiese

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Dernière soirée de l’année en forme de bonus aux Instants Chavirés, puisque ce concert survient après la fin de la saison officielle. Du coup l’ambiance parait plus bon enfant, plus conviviale.

Le premier concert est celui de John Wiese, un californien qui commence par produire une noise assez classique sur son ordinateur portable. Après un premier mur du son, la musique donne l’impression de s’effondrer sur elle-même, de ne subsister qu’à l’état de bribes, le reste étant silence. C’est sur cette nouvelle base que le musicien va construire la fin de son set, en accélérant le rythme et en ajoutant progressivement plein de nouveaux bruits.

Puis c’est au tour d’Evil Moisture, duo caché derrière des masques réalisés à partir de peluche détournées. La musique est préparée à l’avance, et les deux performers sont d’abord immobiles, puis miment des postures de stars, se déchaînant en décalage avec les rythmes qui sortent de leur machine. Ce happening sera court, comme il faut pour rester entraînant tout en questionnant la représentation scénique.

 Panicsville prend le relais, et cela tient encore une fois de la performance, puisque le musicien met de longues minutes à revêtir un costume d’araignée (cf. photo ci-contre) fait maison du plus bel effet, évoquant un film d’horreur à petit budget. Après une longue plage noise répétitive, des explosions de mélodies et de voix samplées et déformées ont lieu. Il utilise ses multiples bras pour appuyer sur un clavier tandis qu’il tourne les boutons d’un synthétiseur. Pour finir, la musique devient mélodique, et le monstre quitte la scène sous les cris du public.

Le dernier concert est par Metalux, un duo qui s’illustre aussi au sein des Brides of No-No. La première des musiciennes utilise un magnétophone à bande et un sampler bon marché, l’autre une guitare et de multiples effets. Il s’agit peut-être du concert le plus varié de ce soir sur le plan musical, en tous cas celui qui se réécoute le plus facilement de son salon, le support visuel n’étant pas aussi prépondérant que pour les précédents sets.
La musique se situe dans une sorte de no man’s land entre une noise qui incorporerait des éléments accrocheurs, riffs, voix déformées, et rock poussé dans ses derniers retranchements, boite à rythme forcément minimaliste, cris et messages déformés au vocoder, enchaînement d’au plus 2 accords de guitare, distordus au possible.

Bertrand Le Saux, Soizig Le Calvez
le 26/07/2002

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