06/09/2001
Nouveau Casino,
Paris
Deuxième soirée pour Epizone avec une affiche un peu du même style que la veille avec Readymade plutôt grand public, signé chez FCom, et Safety Scissors avec son electro-pop expérimentale.
En guise de warm-up, on aura droit à Zero Gravity qui s’avère bien plus intéressant que Christophe Monier qui officiait le premier jour : musique plus riche, plus subtile avec une multitude de sonorités fourmillantes en arrière plan et donnant aussi envie de danser, mais la salle est encore bien vide...
On sera ensuite très agréablement surpris par Readymade. Envahi de je ne sais quel a priori négatif, on découvre avec joie les premiers morceaux aux expérimentations subtiles, naviguant dans un genre pas vraiment défini, une sorte d’electronica aux légères teintes techno-house mais ne privilégiant pas une rythmique/basse binaire et dansante, avec assez souvent une multitudes de petits sons, grésillements qui nous laissent à penser que Readymade écoute aussi du Pole.
Néanmoins au bout de 30 minutes on voit le genre et on se lasse, ça tourne un peu en rond, la rythmique n’est pas toujours synchro (est-ce voulu ?) et ce qui faisait l’intérêt de la musique se réduit comme une peau de chagrin. Au final un set agréable, intéressant, mais un peu lassant sur la longueur.
Quelques disques plus tard avec Zero Gravity, et on retrouve Safety Scissors que l’on avait pu découvrir lors d’une soirée Infamous Labels en décembre dernier.
Ce soir sa prestation sera bien plus facile et dansante, mais non moins intéressante. En effet il mélange habilement une pop à la voix désenchantée avec une musique plutôt festive. Parfois cela laisse perplexe, une voix mal posée pouvant en être la cause, mais à d’autres moment la magie opère et l’on obtient presque des tubes qui auraient pu fonctionner il y a 15 ans. La voix et le look du bonhomme nous donnent en effet l’impression d’être dans les années 80. Seul le powerbook nous évite cette déconvenue temporelle.
Après environ 55 minutes alternant format chanté et instrumental, il nous offrira un petit titre en rappel, une ballade downtempo fort sympathique en guise d’adieux.
le 07/09/2001