12/10/2001
Batofar,
Paris
C’est une formation classique (basse-guitare-batterie-chant) qui prend place sur la scène du Batofar.
Le public est dense, et contrairement à l’habitude dans cette salle, n’est pas là par hasard.
Yasuko commence par un de leurs tubes qui donne des frissons. Elle a developpé une technique de chant/cri qui est à maturité depuis l’album Charlie et qui prend sa véritable dimension sur scène, que l’on pourrait qualifier de pointilliste ; la durée de chaque parole est réduite à un instant, et les morceaux donnent l’impression que l’espace sonore est saturé par ces cris.
Les autres membres du groupe contribuent chacun à leur manière à cette saturation, et le guitariste Agata, au visage recouvert d’un masque de chirurgien, utilise une foule de pédales d’effets pour accompagner Yasuko, jouant dans la même tonalité, suivant les brusques ruptures de rythme avec précision.
Un concert d’une quarantaine de minutes, avec une reprise d’une ballade (?!) en italien et deux titres joués à toute vitesse en rappel.
le 23/10/2001