Leo Abrahams

Scene Memory

(Bip-Hop / La Baleine)

 date de sortie

17/07/2006

 genre

Electronique

 style

Ambient

 appréciation

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3 MP3 (extraits)

 tags

Ambient / Bip-Hop / Leo Abrahams

 liens

Leo Abrahams
Bip-Hop

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Connu pour tenir la guitare aussi bien sur des disques folk-pop (ceux d’Ed Harcourt, de Paul Simon ou de Marianne Faithfull notamment) qu’auprès d’artistes électroniques ou ambient (David Holmes, Brian Eno), Leo Abrahams sort à présent son second album, le premier sur Bip-Hop, dont cela faisait plusieurs mois qu’on ne suivait plus les sorties que de loin.

Si la tonalité générale du disque est portée vers une ambient soyeuse, on est guère surpris de la place importante dévolue, dans ce dispositif, à la guitare : traçant des lignes suaves, tissant d’élégants entrelacs, l’instrument de prédilection de l’Anglais s’épanouit pleinement. Pendant qu’en soutien, un tapis sonore est disposé, la mise en présence de deux pistes de guitares permet à l’une d’agir en lointain trémolo pendant que l’autre se fait plus mélodique au premier plan (Below Ground). Parfois plus expérimentale, la six-cordes parvient tout de même à conserver en permanence une forme de douceur sépulcrale dans les sonorités qu’elle propose, permettant ainsi à l’auditeur de se lover avec bonheur dans ses volutes gracieuses.

Emballés par les morceaux où la guitare occupe la majeure partie de l’espace sonore, nous redoutions un peu de rencontrer un titre où celle-ci passerait au second plan ; de fait, Pendulum, en travaillant davantage sur des sonorités plus acérées (mini-larsens, petits sifflements), se fait moins convaincant. De même, Signal peine à utiliser à bon escient la saturation électronique conférée à la guitare. Heureusement, Leo Abrahams revient bien vite à ses fondamentaux avec des morceaux où deux mélodies de guitare se répondent avec une impressionnante délicatesse (Rings, le court mais magnifique Love Unknown). Élargissant même son univers en toute fin de disque en intégrant un piano hautement mélancolique (Empty Shell), le Britannique conclut en beauté un album extrêmement probant.

François Bousquet
le 27/09/2006

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