aMute

The Sea Horse Limbo

(Intr_version / Mochi Mochi)

 date de sortie

10/10/2006

 genre

Rock

 style

Post-Rock

 appréciation

 écouter

2 MP3 (1 complet + 1 extrait)

 tags

aMute / Intr_version / Post-Rock

 liens

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Intr_version

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Voici donc le deuxième album de Jérôme Deuson que l’on découvrait voici bientôt trois ans au Rhaaa Lovely festival, alors qu’il transformait son premier essai, A Hundred Dry Trees, déjà sur le label canadien.

On avait été marqué à l’époque par sa façon d’emmêler guitares et laptop, reprenant les choses là ou Fennesz les avait laissées, entre mélancolie de l’acoustique et la rugosité des machines. The Sea Horse Limbo en est la suite logique, et même une excellente surprise en regard de quelques prestations lives un peu inégales.
On retrouve donc des superpositions de guitares cristallines, nappes et mélodies, quelques bleeps électroniques, effets de syncope, filtres métalliques, et saturations générant de denses textures granuleuses au sein desquelles les mélodies s’estompent pour ne laisser qu’une vague impression, esquissent la mélancolie sans la montrer vraiment (The Floating Boat).

Mais ce qui fait la richesse de cet album, c’est sa variété de ton, les différents traitements sonores, passant de ces textures bruitistes à de claires guitares, allant de la riche densité à l’épure mélodique, enchaînant longs passages instrumentaux et séquences chantées puisque ce deuxième album arbore une orientation légèrement plus pop, avec une voix traitée au même titre que n’importe quel instrument afin de s’intégrer à merveille à l’ensemble (Why Do I Run Seasons So Fast) et faire ressortir la fragilité de l’ensemble quand c’est une jeune femme est au chant. aMute n’hésite pas à produire des cassures sur les pièces les plus longues, changeant franchement de registre, enchaînant par exemple instrumental fragile et post rock énergique sur Oh ! Le Zeppelin.
L’instrumentation apparaît également plus riche avec des violons régulièrement présents, quelques phrases de piano, des tintements métalliques sur le très beau Sea Horse, avec Jenna Robertson (moitié de Avia Gardner) au chant.

Un superbe album, la meilleure fusion pop/post-rock/glitch qu’il nous ait été donné d’écouter.

Fabrice ALLARD
le 05/01/2007

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