(Blast First / Labels)
19/02/2001
Rock
Ce qu’il y a de bien avec Labradford, c’est que leurs albums se suivent et ne se ressemblent pas. Sous leurs atours post-rock ambient qui reste une base solide, on a pu découvrir une pop feutrée sur les deux premiers albums, puis de superbes instrumentaux atmosphériques, et un passage décevant par le piano.
En 5 albums Labradford traçait un chemin qui atteint son but avec cette dernière sortie. Petit à petit leur musique quittait les ténèbres, les atmosphères lourdes pour s’orienter vers ce limpide fixed::context.
Les guitares sont franchement mises en avant, leurs sonorités on ne peut plus claires, et leurs mélopées répétitives deviennent trop rapidement entêtantes.
David pourrait presque être qualidié de new-age avec ses nappes synthétiques en arrière plan et ses expérimentations electronica qui servent de final tombent comme un cheveu sur la soupe.
On ne retiendra que le premier morceau, Twenty, qui pendant près de 20 minutes nous laisse en apnée sous des nappes aquatiques du plus bel effet. Les guitares sont elles aussi atmosphérique, diffuses, et seule une basse ponctue le morceau.
Au final, un album en demi-teinte, très court, dont seul le premier morceau vaut le détour, mais il dure à lui tout seul la moitié du disque !! On se serait volontier contenté de deux titres s’ils avaient été du même accabit !!
le 18/04/2001