Clint Mansell

B.O.F Requiem for a Dream

(Nonesuch / Warner Music)

 date de sortie

27/11/2000

 genre

Electronique

 style

Electronica / Néo-Classique

 appréciation

 tags

Clint Mansell / Electronica / Néo-Classique / Nonesuch

 liens

Clint Mansell
Nonesuch

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Darren Aronofsky s’offre une nouvelle fois les services de Clint Mansell, déjà auteur de la bande son de son précédent long métrage, Pi.
Si ce premier essai était a la fois un mélange d’oeuvres originales et une compilation techno-electronica avec Autechre, Orbital, Massive Attack, Aphex Twin ou Spacetime Continuum.

Cette bande originale de film garde pourtant un air de compilation : l’ordre des titres respecte scrupuleusement l’ordre de leur passage dans le film, et même le découpage en saisons est conservé. Du coup, un morceau techno se retrouve a côté d’un titre frôlant la musique classique. Si cela ne choque pas dans le film puisque la musique colle parfaitement à une scène précise, l’écoute de cet album se révèle un peu déconcertante.
De plus les titres ne sont pas développés, et sont ici présents dans la même version que dans le film. On se retrouve ainsi avec un nombre important de morceaux très courts, entre 30 secondes et 1mn30.

On commence par le superbe Summer Overture qui sert de générique de début au film, et mélange superbement les genres : les violons donnent un ton classique dans le registre musique de film, mais de petites mélodies synthétiques et une rythmique a forte influence electronica rend ce titre singulier.
A propos de violons, Clint Mansell a fait appel au talentueux Kronos Quartet qui apparaît ici sur plusieurs titres qui ne sont en fait pour la plupart que des variations autour d’un thème principal.
On retrouve toujours les même petites notes de synthé, les mêmes cordes, mais c’est parfois une basse qui est mise en avant, une nappe de synthé inquiétante...

Quelques titres entièrement composée par le Kronos Quartet en fin d’album relèvent un peu le niveau du disque en offrant quelque chose de différent sur des titres comme The Beginning of the End ou Meltdown un peu plus difficile d’accès, assez violent avec ses cordes nerveuses et stridentes avant de retrouver l’apaisement avec le sublime Lux Aeterna.

Une magnifique bande son, a l’image du film.

Fabrice ALLARD
le 10/05/2001

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