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10/04/2001
Rock
Labels / Pop / Yann Tiersen
On s’en doutait un peu depuis quelques temps, Yann Tiersen délaisse les instrumentaux au profit de collaborations avec d’autres artistes.
On ne sera pas surpris de retrouver Dominique A. sur Bagatelle et Christian Quermalet également un fidèle de Yann Tiersen.
Mais les surprises ne sons pas en manque, a commencer par Lisa Germano qui pose sa voix grave et feutrée sur les notes de piano ou de vibraphone sur deux titres. On sera un peu plus réservé sur la prestation de Natacha Régnier chuchotant d’une voix hésitante sur L’Echec et Le Concert tandis que Marc Sens contrôle ses expérimentations à la guitare.
On terminera le chapitre avec Neil Hannon (Divine Comedy) dont le chant apporte une dose de mélancolie à la musique enjouée de Tiersen.
Plus généralement, on appréciera l’esprit fanfare de certains titres comme Le Jour d’Avant ou Les Jours Tristes via l’adjonction d’un ensemble de cordes et cuivres. D’autre part des titres aux instrumentations plus légères gardent notre préférence et forment le son Yann Tiersen, que ce soit à l’accordéon sur A Quai ou ses superbes solos de violon comme sur Qu’en reste-t-il ?
Finalement un disque sans grande surprise, confirmant son orientation pop avec de nombreuses chansons, mais alternant avec des instrumentaux pour contenter les fans de la première heure, ces titres ayant toujours un énorme succès en concert.
le 05/06/2001