Future Sound of London

Nous n’attendions plus grand chose de ces hippies londoniens puisque leur dernière sortie date de 1996 et qu’ils disaient à l’époque qu’ils allaient peut-être changer de nom, afin de coller au mieux à leurs multiples activités, autres que musicales.
C’est pourtant sous ce même nom qu’ils réapparaissent en donnant une nouvelle jeunesse à leur tube Papua New Guinea. Opportunisme ?

L’album s’ouvre donc avec ce morceau, dans sa version originale 12’’. Aucune surprise, mais il s’agit d’un excellent titre.
Papsico qui fait suite est un morceau ambient de près de 10 minutes sur lequel on retrouve des éléments du titre original, quelques samples de piano notamment, mais il s’agit bien d’une nouvelle composition, réussie, fort agréable et fidèle au son du groupe.

La suite est un peu plus nouvelle : The Lovers intègre une guitare funky un peu énervante, un orgue rétro et nous voici en plein délire psychédélique. Le papier peint devient orange avec de grosses fleurs, Bouddha est assis à côté de nous et des fumées aux odeurs épicées s’élèvent en dansant sur les notes de sitar.
Wow... ressaisissons-nous !!
Pourtant la suite est du même acabit avec guitare façon rock progressif sur Wooden Ships.

Les derniers titres sont plus calmes, une sorte d’électro-ambient qui fleure bon l’orient, ponctué de notes de piano ou de sonorités electronica.
On retiendra surtout Requiem, pour ses voix angéliques, son violon plaintif et ses notes de piano éparses.

Ce Papua New Guinea Translations ne va pas révolutionner le monde, mais procure un certain plaisir en retrouvant Future Sound of London dont les expérimentations de hippies numériques ne sont ici pas toujours convaincantes.

Fabrice ALLARD
le 02/12/2001