Sparrow Orange

Hands and Knees Music

(Noise Factory / Import)

 date de sortie

03/06/2002

 genre

Electronique

 style

Electronica

 appréciation

 tags

Electronica / Noise Factory / Sparrow Orange

 liens

Noise Factory

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Second album pour Sparrow Orange, le projet de Aaron Boot, signé sur le label canadien Noise Factory ; beaucoup moins sombre et davantage rythmé que son prédécesseur The Beauty of Strangeness.

Sur des nappes de synthé, Sparrow Orange plaque une rythmique assez soutenue et des souffles électroniques comme ceux qu’affectionne Phonem. En ce qui concerne la mélodie, celle-ci est produite par des tintements de clochettes ou des petites notes de métallophone ou de Glockenspiel pour un résultat naïf et enfantin, sans pour autant tomber dans la simplicité. Constamment désireux d’élever sa musique, il s’approche par instants des productions 4AD et notamment de Dead Can Dance sur Keeping it to myself cadencé par des percussions sèches contrastant parfaitement avec la linéarité des nappes.
La première moitié de l’album passée, les titres se rallongent pour leur permettre d’opérer en leur milieu un virage vers le post-rock par l’adjonction d’une batterie et de guitares électriques, la base mélodique électronique étant inchangée. Dans le titre qui ouvre cette série (Robin Hood), c’est juste une rythmique un peu plus soutenue qui apparaît. Dans The Sunshine, les guitares se saturent, Aaron Boot chante et la batterie se fait plus présente. Painting Walls fait monter progressivement la tension jusqu’à atteindre un climax au centre du morceau où une six-corde se déchaîne puis se calme pour retourner in fine à la quiétude du début du titre. Enfin, dans Slower you think, une guitare réverbérée et légèrement saturée accompagne la voix d’Aaron pendant tout le titre pour une ballade electronica-lo-fi particulièrement agréable.

Aussi à l’aise dans les titres où il se laisse volontiers aller à une rêverie divagatrice soulignée par une voix évanescente (Somber lines for tired skys) que dans ceux plus rythmés où sa production se rapproche de celle d’Arovane (Rus’ti-ca’tion), dans l’electronica classique que dans celle plus proche du post-rock, Sparrow Orange aurait juste peut-être gagné à davantage concentrer son disque, certains morceaux ne dépareillant pas vraiment de ce qu’on a déjà pu entendre ailleurs.

François Bousquet
le 10/06/2002

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