29/11/2001
Batofar,
Paris
Découvert cet été sur la piazza Beaubourg à l’occasion du 14 juillet, voici l’occasion de revoir Thomas Brinkmann dans un lieu un peu plus approprié pour ce qui deviendra malheureusement une soirée clubbing.
En plein air il avait su rassembler le plus grand nombre avec un set d’environ 3 heures alternant parties dansantes et plus expérimentales, s’amusant même à enchevêtrer les deux styles.
Prévu pour 22h30, il ne se passera pas grand chose avant 23h. Un DJ en costard-cravate nous fera patienter mais rien de marquera véritablement notre esprit même si ca et là quelques morceaux s’avéreront un peu plus intéressant, mêlant qualité et efficacité.
Et puis un peu après 23h, Thomas Brinkmann fait discrètement son entrée. Ca commence mal, très house avec mélodie à l’orgue, légères évolutions et puis tout à coup plus rien, juste la trame du morceau, rythmique + basse avec quelques bruitages par moment. C’est dans ces passages minimalistes que la musique de Thomas Brinkmann s’avère la plus intéressante, hypnotique, profonde.
Il alternera sans cesse entre les deux styles, donc parfois très accrocheurs via l’utilisation de gimmicks techno, dance, trance qu’il épure au fur et à mesure. Du coup sa prestation est très accrocheuse, et séduit un très large public venu pour danser.
Après une heure, un petit break avant de repartir sur des nappes et des déconstructions rythmiques bien plus excitantes que la première partie, mais la suite nous laissera toujours une impression mitigée.
Prestation globalement décevante donc par rapport au 14 juillet...
le 01/12/2001