(Ooze.Bap / Import)
00/06/2002
Electronique
Dès les premières notes, ce disque évoque Microstoria par ses notes aquatiques et l’approche pointilliste de sa composition. Du coup les morceaux ne donnent pas l’impression d’une structure linéaire (il n’y a pas les superpositions de nappes qu’on retrouve souvent), mais plutôt d’une multitude de points isolés dans l’espace.
Les sons d’eau ou de cloche sont répétés plusieurs fois et s’enchaînent, donnant une impression de calme et de fragilité. Cet aspect fragile est rendu notamment par de nombreux silences, des hésitations, qui rappellent un peu la musique d’Alejandra & Aeron.
Au fil des morceaux toutefois, la musique gagne en assurance, les morceaux se font plus répétitifs et le rythme s’accélère. C’est alors une autre facette de l’artiste qui émerge : comme un morceau techno pour la pulsation, mais où les bleeps électroniques seraient remplacés par des sons concrets, distordus. Et l’imagination repart à nouveau vers des musiques tribales.
le 06/10/2002