Batofar cherche Tokyo : O. Yoshihide - Monster DVD - American Cherry
09/12/2001
Batofar,
Paris
La soirée commence par une sélection de courts-métrages d’animation, qui rappellent plus l’expérimentation visuelle que le manga.
American Cherry :
Un écran occupe la majeure partie de la scène. Sur la droite, un petit bonhomme sélectionne des extraits de films américains des années 30 qu’il projette sur l’écran. On s’attend à ce que tout le concert soit une suite de collages, tant visuels que sonores, quand sa compagne surgit, en bikini à plumes, et danse en suivant les chorégraphies des musicals qui sont projetés derrière elle.
Elle reviendra 3 fois, avec à chaque fois une tenue adaptée aux films. Même si le concert dure un peu, ils parviennent à exploiter toutes les possibilités du concept et livrent une performance improbable et poétique.
Monster DVD :
Monster DVD est le nouveau projet de K.K. Null et Mitsuru Tabata, tous deux issus de Zeni Geva, associés à Yasutoshi Yoshida, musicien issu de la troisième vague noise sous le nom de Government Alpha.
Le concert commence par des morceaux calmes à ambiance planante pour continuer sur des morceaux plus rythmés, la batterie étant plus prédominante. Yoshida joue beaucoup de son thérémin, Tabata joue sur les dissonances dans des sonorités plus graves avec sa guitare, l’ensemble étant unifié par la batterie.
Otomo Yoshihide plays music of Takeo Yamashita :
C’est un orchestre qui s’installe sur scène, dirigé par Otomo Yoshihide à la guitare. On y retrouve les membres de son new jazz quintette, avec des invités de marque : Itoken (membre de Harpy) aux bruitages, Emiko Ota et Lore Barges au chant, Sachiko M s’occupant de la partie électronique.
Le début du set est très chanté, avec Lore et Emiko en duo, pour interpréter des chansons assez pop et soul. L’ensemble enchaîne avec des morceaux beaucoup plus calmes mettant en valeur les 2 saxophones.
Le compositeur Takeo Yamashita a fait de nombreuses musiques de dessins animés ou de films, populaires bien qu’il y introduisait toutes sortes de bruits et de dissonances avant-gardistes.
D’ailleurs, le nombreux public japonais semble parfaitement reconnaître les titres. Au final, ce concert réussit à mélanger des accents easy-listening et bruitistes.
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le 11/12/2001
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