(Angström Records / La Baleine)
18/09/2002
Electronique
Mis à part quelques lives par ci par là, nous n’avions pas de nouvelles de V.L.A.D. depuis quelques temps maintenant. On était alors heureux de le voir réapparaître sur le jeune label toulousain Angström Records avec ce long EP composé de 6 titres.
On se laisse surprendre par l’intro ambient de Transcom_t.v qui ne fait pas illusion très longtemps. On retrouve en effet très rapidement les rythmiques frénétiques et les mélodies sautillantes toutes droites sorties d’un jeu vidéo. On apprécie alors le break ambient qui permet de reprendre son souffle.
Une pause de courte durée puisque les morceaux s’enchaînent tous dans un style similaire. 8 Bit Bull est un parfait exemple de folie tant rythmique que mélodique, une sorte de croisement entre Schematic et Rephlex. On préférera alors les breaks qui semblent parfois être des morceaux plus normaux qui ont ensuite été pervertit par V.L.A.D. comme Nigapoz avec ses très beaux passages groovy, dansants et chaleureux terriblement efficaces.
Sous les cliquetis de Aïbug se dessine une rythmique presque hip-hop, et Alkaïda s’avère être une petite perle d’électronica épileptique qui se rapproche de son précédent EP chez Warp, Motion Institute : mélodie bien discernable, contraste dans les sonorités utilisées, changement de rythme et un final presque apaisé.
Quelques minutes après le dernier titre, des petits bruitages font leur apparition, pour ce qui semble être un morceau caché. Très beau, calme, belles sonorités, o voudrait qu’il ne s’arrête pas mais sa fin tombe brutalement.
Ceux qui ont aimé Motion Institute ne devraient pas être déçu. On retrouve les mêmes sons, mais les compositions de ce D’ sont peut-être un peu plus expérimentales, un peu plus abstraites. Avis aux amateurs des références citées ci-dessus.
le 25/11/2002