Pita - Hecker - Russell Haswell

Soirée Buro 44 avec Pita (Peter Rehberg) en première partie. Une arrivée un peu tardive ne nous permettra d’apprécier que les dernières minutes avec une énorme texture remplissant tout le spectre sonore à un volume très élevé.

Une bonne demi heure de pause avant de voir Hecker (Florian de son prénom) prendre place sur le sobre mobilier Ikea. Si Pita était assis comme s’il était au bureau, Hecker la joue plus cool en étant accroupi par terre, un bras accoudé sur un tabouret pour un set composé de multiples bruitages électroniques, des sons tronqués, joué a différentes vitesse et s’avérant parfois amusant, mais souvent abscons.
A noter un passage qui, a posteriori nous rappellera quelque chose... l’impression d’entendre deux robot-jouets en train de discuter voire même s’engueuler, avec des sons changeant progressivement de fréquence. On a déjà entendu ce genre de chose sur l’album expérimental de Vangelis, intitulé Beaubourg et composé il y a maintenant 25 ans...

Dernière partie avec Russell Haswell qui se contente d’une seule sonorité qu’il fait évoluer pendant 30 minutes. Celles si évoque d’abord le vent qui souffle, puis un modèle réduit d’avion ou une course de Formule 1, et en fin de parcours une mouche ou un moustique. D’ailleurs Russell Haswell a opté pour une nouvelle position : accroupi sur son tabouret, on a l’impression qu’il est une mouche prête à prendre son envol, ou un oiseau s’apprêtant à gober l’insecte quand il se met a regarder bizarrement en l’air.
Expérience sonore extrême, le volume est à son maximum et le public se mettant à crier semble vivre un orgasme sonique.

Les plus retors, pouvaient ensuite se finir avec un after clubbing !!

Fabrice ALLARD
le 16/12/2001