Deadbeat

Wild Life Documentaries

( scape / La Baleine)

 date de sortie

20/11/2002

 genre

Electronique

 style

Dub

 appréciation

 tags

 scape / Deadbeat / Dub

 liens

Deadbeat
 scape

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Nouvelle signature chez scape avec cet album de Deadbeat, projet du canadien Scott Monteith qui sortait un an auparavant un album chez Intr_version. Alors que le label semblait chercher à s’orienter vers de nouveaux horizons, Wild Life Documentaries est un superbe retour au dub électronique.

Le disque débute de façon assez subtile, en créant une ambiance dub sans en utiliser vraiment les éléments. Ainsi pas de basses lourdes, mais un tempo dans la mélodie qui nous rapproche du genre, tout en gardant le son granuleux et les nappes ondulantes qui ont fait le succès de Pole. Les morceaux enchaînés font évoluer l’ambiance, en passant par un dub plus classique avec Organ in the Attic Sings the Blues particulièrement mélodique et contrasté entre la basse dub et les cliquetis.
Les éléments rythmiques prennent une place de plus en plus importante au fil des morceaux, le son semble aussi s’éclaircir et paraît moins étouffé (For Israel) et quelques originalités viennent relever l’intérêt que l’on peut avoir pour ce disque : un subtil travail sur les notes de Let it Rain, parfois retenues et parfois prolongées par un delay, un son chaleureux et soyeux, une invitation à danser, des samples vocaux sur To Berlin with Love qui se voit agrémenté d’une superbe mélodie dont la beauté tient tout autant des sons utilisés que de la composition, ou un titre aux sonorités très sèches qui surprend un peu après ses basses rondes et chaleureuses. En effet, A Dub for Akufen se compose d’une rythmique fait de cliquetis, claquements, de basses brèves et de notes mélodiques très retenues.

Alors que les compositeurs de dub ont tendance à faire du dub au kilomètre, Deadbeat semble capable de s’arrêter pour produire autre chose et apporte un souffle nouveau au genre avec les deux derniers titres. When First You gave me Shivers... ressemble plutôt à de l’electronica expérimentale, de l’ambient abstraite, construite sur de longues sonorités relevées de quelques glitchs, tandis que Kezia est un long morceau electronica parsemé de cliquetis, et manquant peut-être de liant.

Les amateurs de Pole ne seront pas dépaysés avec ce nouvel album de dub électronique de bonne facture, séduisant et parfois très accrocheur.

Fabrice ALLARD
le 23/02/2003

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