FortDax

Folly

(Tugboat / PIAS)

 date de sortie

07/04/2003

 genre

Electronique

 style

Electronica

 appréciation

 tags

Electronica / FortDax / Tugboat

 liens

FortDax
Tugboat

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Après deux singles remarqués sur Static Caravan (le 7” The Cream Inside Your Spine et le 12” At Bracken) et sa présence sur le maxi de remixes de Piano Magic paru l’été passé sur 4AD (Writers remixed), FortDax a été signé, fort logiquement, sur Tugboat, le label fondé par Glen Johnson, et sort donc le très attendu Folly.

Cet album, tout en restant globalement de bonne facture, nous déçoit, en réalité, quelque peu. En effet, si FortDax conserve une science mélodique évidente et reste capable d’être immédiatement accrocheur sans pour autant tomber dans la facilité, il a un peu trop tendance à ne pas être aussi exigeant en ce qui concerne le reste de sa production. Ainsi, les nappes en arrière-plan et les ambiances qu’il installe souffrent, bien souvent, cruellement de la comparaison avec les mélodies finement ciselées qu’il sait confectionner.
Par ailleurs, on ne suit pas Darren Durham quand il use de vocalises et sons est-asiatiques : ici (Sakura), c’est une jeune nippone qui pose sa voix sur des petites notes, là (Takeda), la même se trouve intégrée à une efficace chanson electro-pop. De même, les titres à la rythmique saturée (Heschl’s Gyri) ne sont pas réellement convaincants, pas plus que les morceaux qui font la part belle aux sonorités 80’s (Seed Sleeps Under Eden ou The Child-Cat is Crying Out Now et sa basse qu’on croirait sortie d’un générique de série américaine).
En revanche, il démontre dans Foxglove Into Sparrow-Grass, sommet de l’album, qu’il est en mesure de réussir sur la durée avec ce morceau de plus de six minutes qui débute de manière très épurée avec une voix évanescente posée sur des nappes puis qui, fort d’une cascade de notes aériennes, s’oriente vers quelque chose de plus ludique, tout en gardant une certaine nostalgie, avant de revenir à une atmosphère plus ambient pour la fin du titre.

L’écoute de Folly nous laisse donc partagés et mitigés, en attente de prochaines productions et de prestations scéniques pour se prononcer plus avant sur la réelle « valeur » de FortDax.

François Bousquet
le 14/04/2003

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