Ontayso

Re-mixed, Re-worked, Re-constructed and Re-invented Part One

(U-Cover / Limonade)

 date de sortie

00/12/2002

 genre

Electronique

 style

 appréciation

 tags

Alejandra & Aeron / Kettel / Llips. / Loess / Ontayso / Scanner / Starfish Pool / The Buddy System / U-Cover

 liens

Llips.
Ontayso
Kettel
Starfish Pool
Scanner
U-Cover

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Exercice périlleux par essence, l’album de remixes l’est encore plus lorsque les titres retravaillés sont inconnus. C’est le cas ici puisque Re-mixed, Re-worked, Re-constructed and Re-invented Part One est le premier disque que sort Ontayso, le nouveau projet formé autour d’Esther Santoyo et Koen Lybaert sur les braises de Llips. (outre le volume 2 de cette série de remixes, un album original est annoncé sur U-Cover40, sous-structure d’U-cover, et est même déjà sorti à l’heure où sont écrites ces lignes). Il faudra donc se contenter des quelques informations glanées sur le site du groupe pour imaginer les morceaux originaux à l’écoute des remixes.

Le remix de Latente par Kettel, ouvrant le disque, allie notes détachées de piano, nappes de guitares et plages aériennes de synthé pour un résultat très intéressant qui nous plonge tout de suite au cœur des ambiances chaleureuses prisées par les membres du groupe. Conservant cette base ambient, Cosmic Connection apporte une touche rythmique discrète à Cianuro, morceau que File 358 agrémente d’une cadence sourde et d’un sample de discours avant que The Buddy System n’en fasse un titre quasi dansant parsemé de notes sautillantes.
Tandis que Mambotour opte pour le dub, travaillant de belle manière sur la réverbération des nappes, Loess remise, dans un premier temps, les plages au second plan pour se concentrer sur les rythmiques, avant de faire revenir les premières dans un final très réussi. Paraissant s’approprier complètement le morceau d’origine, Alejandra and Underwood livrent un titre minimal, traversé de larsens alors que Sense se focalise uniquement sur les nappes de synthé. Enfin, deux visions résolument opposées de l’électronique terminent le disque : minimaliste et intense avec le travail de Scanner, binaire et simpliste avec le remix presque destiné au dance-floor de DJ Godfather.

François Bousquet
le 21/05/2003

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