Pulby

Après un split Primitive Painter / Pulby, puis un Ep de Primitive Painter, c’est logiquement Pulby que l’on retrouve pour la troisième sortie de ce jeune label mancunien qui s’attache à fidéliser un certain public avec une ligne conductrice assez précise : musique électronique et esprit pop, léger, avec toutefois un champ d’exploration assez large puisqu’ici encore, malgré ses seulement quatre titres, Pulby propose des atmosphères variées.

Le premier titre ouvre le disque avec un subtile mélange entre musique pop et électronique : batterie, chant, mais celui-ci subit quelques effets, et de longues nappes ondulantes tapissent l’ensemble. Une électro-pop douce, langoureuse qui se voit enrichie par quelques cuivres inattendus. Big White, le troisième titre est également très pop, mais aussi très influencé par les années 80, que se soit dans la voix très new wave, ou dans la basse placée bien en avant.
D’un autre côté les deux autres titres s’avèrent plus originaux, tout en gardant un esprit pop. Highlights qui pourrait faire fureur sur les pistes de danse cet été nous rappelle le meilleur des Daft Punk avec un son plus dur que le reste des productions de Pulby, un côté répétitif et addictif et une excellente maîtrise du tempo qui permet de garder l’auditeur (ou le danseur) en haleine. The End of The Soundfreeze qui annonce la fin de cet Ep, est au contraire très calme avec une electronica mélodique soignée que l’on pourrait rapprocher de Isan.

Un joli Ep, peut-être un peu en dessous de Primitive Painter, mais dans la droite ligne des précédentes sorties de qualité du label.

Fabrice ALLARD
le 12/06/2003