(City Centre Offices / La Baleine)
07/07/2003
Electronique

Un an et demi après Eject your Mind et après une série de concerts plutôt convaincants, Static revient, toujours sur City Centre Offices, avec Flavour has no Name, second album plus réussi que le premier.
Si on retrouve, une fois encore, les participations vocales de Justine Electra et Ronald Lippock de Tarwater, Hanno Leichtmann a su également s’entourer, pour ce disque, de Valerie Trebeljahr de Lali Puna (pour un bien agréable Turn On Switch Off, déjà apprécié en 12"), de Stefan Schneider de To Rococo Rot ou encore de l’autrichien Christof Kurzmann, label manager de Charhizma. Toutefois, la réussite de l’album tient au fait que ses différents concours s’inscrivent dans une cohérence d’ensemble et dans un projet homogène, bien loin du simple étalage de featurings.
En outre, Static parvient assez habilement à alterner titres pops et morceaux instrumentaux où il se laisse aller à davantage de "risques", comme les sonorités post-dub de Generique ou la rythmique soutenue du morceau titre. Par ailleurs, sur les morceaux chantés, le berlinois insère quelques éléments différents, comme la clarinette jouée par Kurzmann sur Disquiet ou une cadence 2-step sur Get Me Something Cold.
Mélodiquement accompli, Flavour has no Name capitalise donc sur les évidentes capacités de Leichtmann à allier voix et électronique tout en évitant de retomber dans la facilité qu’on pouvait parfois lui reprocher dans Eject your Mind.
le 04/08/2003