12/02/2002
Mains d’Oeuvres,
Saint-Ouen
Drôle d’événement : le Jon Spencer Blues Explosion donne un concert surprise et gratuit dans une petite salle parisienne. Explication : le groupe est en France depuis plusieurs jours pour assurer la promotion du prochain album (à sortir en mars) et a décidé de manière inopinée de donner un concert.
Prévenue au dernier moment, une petite foule s’entasse devant l’entrée de mains d’oeuvres une bonne heure avant l’heure annoncée.
Le concert commence à 22h tapantes. Le groupe est fidèle à son image de vieux rockers, tout de noir vêtus, pantalon de cuir pour Jon Spencer. Les nouveaux titres sont enchaînés sans répit pendant une heure, avec un son qui ne surprend pas, l’esprit est assez proche de Acme, le précédent album : des guitares en avant, complètement distordues, et la voix de Jon Spencer en arrière-plan, pendant que Russell Simmins martèle méthodiquement sa batterie.
Ils joueront quelques vieilleries tout de même, dont Bellbottoms.
La scène étroite et l’atmosphère enfumée servent particulièrement la mythologie du groupe de rock véhiculée par le blues explosion. Si l’on n’y faisait pas attention, on se croirait dans un club punk il y a 20 ans.
le 13/02/2002