(City Centre Offices / La Baleine)
20/06/2005
Electronique

Un an et demi après leur premier album, Glamorizing Corporate Lifestyle, dont on garde un souvenir mitigé, le duo Boy Robot revient avec un second long-format, toujours sur City Centre Offices.
Cherchant, comme en 2003, à s’approprier divers pans de la musique électronique (dub, techno de dance-floor, electronica) , Michael Zorn et Hans Moller mettent davantage l’accent, cette fois-ci, sur le caractère dansant de leurs productions. En effet, tous les titres (sauf Live in Vanilla qui préfère une atmosphère plus laid-back) se voient parés d’une rythmique entraînante qui se fait plus réverbérée quand une dimension dub est retenue (Invaders of Vanity Clubland), plus robotique quand Boy Robot opte pour une approche plus énergique (We Accept All our Parents’ Credit Cards, Super Scorer) ou plus métallique quand le duo se dirige vers une electronica plus cybernétique (Bonjour Friseur, probablement le meilleur morceau de l’album) ou moins dansante (Sweet Honeybee of Infinity, Bass & Booze).
Dès lors, même si plusieurs genres musicaux sont abordés, une certaine ligne directrice se dégage de Rotten Cocktails qui se révèle alors dégager une plus grande homogénéité que Glamorizing Corporate Lifestyle. A fortiori, fort heureusement, Boy Robot n’a pas réitéré l’expérience de la contribution vocale après le désagréable Set if for Me du premier album où un chanteur reggae venait alourdir un morceau plutôt convaincant sur le plan instrumental. Pour autant, ce nouveau long-format n’arrive pas à pleinement nous emballer car étant d’un abord peut-être trop évident ; à l’instar de nos impressions à l’issue du premier album, on se demande si on reviendra vers Rotten Cocktails, tellement il semble se dévoiler entièrement dès la première écoute.
le 01/07/2005