Weave

Of The Nature Tone

(Cactus Island Recordings / Import)

 date de sortie

20/06/2005

 genre

Electronique

 style

Electronica

 appréciation

 tags

Cactus Island Recordings / Electronica / Weave

 liens

Cactus Island Recordings

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Parallèlement à sa très intéressante série de CD-R 3" Residents Association, Cactus Island Recordings nous propose cet album (sortant en digipack classique), première sortie de Weave, alias de l’Anglais Barry Leake.

Adepte d’une electronica mélodique chatoyante où instruments réels (flûte, guitare, batterie) se mêlent aux traditionnels laptops et boîte à rythmes, Weave livre avec Of The Nature Tone un disque idéal pour les fins de journées estivales, quand la chaleur s’estompe et qu’on a besoin d’un peu de fraîcheur sans pour autant souhaiter être trop bousculé. Pour autant, il ne faut pas s’imaginer que cet album est de ces disques papier-peint, propre à accompagner les apéros lounge et autre pinces-fesses lénifiants ; en effet, chaque titre, sous ses apparences « gentillettes » contient suffisamment d’éléments propres à combler le véritable amateur d’electronica. On croisera ainsi des guitares traitées (As my Guitar gently Rots), une plus forte présence de batterie amenant l’ensemble vers une sorte de post-rock électronisé (Rheomode, Darkcharge, Spring), une rythmique décalée (Minera (for John Peel)) ou une pulsation plus sombre (Medeva, Purge).

Si la majeure partie de l’atmosphère du disque se veut lumineuse et enjouée (à l’image du primesautier Upwards, ses Glockenspiels et sa guitare wah-wah), Barry Leake ne rechigne pas à quelques passages plus tourmentés, à l’instar de Lux Natura, porté par des sonorités plus métalliques, une batterie plus martiale et une basse plus marquée. Très probant, le résultat permet en même temps d’apparaître comme une forme de « cassure » par rapport au reste de l’album et, par ricochet, de mieux apprécier les autres titres d’un disque qui, malgré ses quatorze morceaux, ne verse quasiment jamais dans la redite et satisfera donc, bien que loin d’être un album indispensable, les auditeurs friands de découverte et voulant passer une agréable heure musicale.

François Bousquet
le 28/07/2005

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