Avia Gardner

More Than Tongue Can Tell

(Intr_version / Mochi Mochi)

 date de sortie

14/11/2005

 genre

Rock

 style

Ambient / Pop / Post-Rock

 appréciation

 tags

Ambient / Avia Gardner / Intr_version / Joshua Treble / Mitchell Akiyama / Pop / Post-Rock

 liens

Joshua Treble
Avia Gardner
Intr_version

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Duo formé par Jenna Robertson et Mitchell Akiyama, Avia Gardner nous propose, après une apparition sur une compilation Intr_Version, son premier mini-album sur le label tenu par le Canadien.

Proposant une post-pop où guitare, piano, batterie, violon et saxophone oeuvrent dans un registre à la fois très écrit (interventions précises, mélodies soignées) et dans une ambiance proche d’un post-rock nettement plus improvisé (emballement des instruments, brusque montée en puissance), la formation s’évertue également à mettre en avant la voix de Jenna Robertson. Légèrement voilée, contant les émois amoureux (I woke this Morning expecting your Hands, Move here closer now my Love/So we can feel each other change), cette dernière tente ainsi de se faire une place parmi les structures musicales mises en place par ailleurs. Si elle semble parfois forcer un peu le passage, elle sait aussi intervenir de manière plus délicate (la fin de Dread and Dreaming, le début d’Oceans of Almost Rushing, If You Lose the Key, Throw Away the House) quand le propos se fait plus apaisé. A cet égard, il convient de saluer l’incessante volonté de renouvellement d’Avia Gardner : pas un morceau ne se termine de la même manière qu’il n’avait commencé : des climats alanguis vers des atmosphères plus enlevées, de textures électroniques à des structures organiques, l’évolution est permanente.
Après cinq titres originaux, place, pour terminer More than Tongue can tell, à deux remixes proposés par Tony Boggs (alias Joshua Treble). Son travail sur Dread and Dreaming s’avère tout d’abord convaincant puisqu’il conserve la nappe initiale et y ajoute des samples de cris d’enfants issus d’une cour de récréation, en revanche, dans la seconde moitié du morceau, la touche personnelle se fait plus obscure et on a l’impression d’un simple décalque du titre original. S’occupant ensuite d’Urban Gravity (le morceau du duo présent sur la compilation Saturday Morning Empires), le musicien états-unien réduit la partie chantée et insère de nombreux éléments électroniques (filtres, grésillements, pulsations) pour un résultat nettement plus probant.

Mini-album prometteur, donnant notamment très envie de découvrir le duo sur scène, More than Tongue can tell fait montre, en tout état de cause, de la volonté de diversité de Mitchell Akiyama et du label qu’il gère.

François Bousquet
le 15/11/2005

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