(Record Makers / Discograph)
28/08/2006
Electronique

Hypnolove est un trio toulousain jouant dans la cours de l’électro-pop, à fond 80s dans la mesure du possible, mais pas seulement. Par contre Jacques Lu Cont (vous vous souvenez ? Les Rythmes Digitales !!) est fan, ce qui permet déjà de situer un peu.
Étrangement, rien que le nom du groupe nous laissait présager ce genre de musique, et l’on n’est pas trompé sur la marchandise. Etoiles en guise d’ouverture déballe les synthés francs, les basses prenantes, les mélodies efficaces, un phrasé en choeur permettant d’éviter les vocodeurs. Dans le même genre, on remarquera Lembrança, exemple type de l’italo-pop-dance des années 80, voix soyeuse, mélodie à fredonner au réveil pour être de bonne humeur toute la journée. On évolue ensuite un peu avec Flashy Pretty Girl, plus sophistiqué, mais dans le même esprit.
Le reste de l’album explore d’autres mouvances de ces années, ou nous évoquent des artistes ayant marqué les esprits de quelques tubes bien sentis. Ainsi la voix du chanteur sur Mademoiselle nous fait penser à Christophe, dans un style plus maniéré. On passe ensuite par la funk sautillante (Eurolove), une basse façon The Cure au milieu d’un Furori Sacrum électro-pouêt-pouêt mené à toute berzingue, des approches plus pop (on pensera aux Bananarama sur Get to Know the Girl) voire même rock. Ainsi c’est un esprit rock qui se cache au sein du technoïde Party Poopers avec ses vocaux maniérés, gentiment déjanté façon punky style, et cet esprit se libère complètement sur 1000 Lies.
On terminera par deux titres un peu à part, à commencer par une superbe reprise du I Was Made For Loving You de Kiss, douce ballade romantique aux claviers limpides, et d’autre part Augen qui termine l’album avec classe, piano et voix de crooner.
Un album surprenant et attachant.
le 05/01/2007