Venetian Snares

Hospitality

(Planet Mu / La Baleine)

 date de sortie

25/10/2006

 genre

Electronique

 style

Breakcore / IDM

 appréciation

 tags

Breakcore / IDM / Planet Mu / Venetian Snares

 liens

Venetian Snares
Planet Mu

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On ne parle pas de toutes les productions de Venetian Snares, mais on y revient tout de même régulièrement avec cette fois un mini-album de 6 pistes pour 25 minutes, nous permettant de retrouver ses rythmiques breakcore. Avec Rossz Csillag Allat Született Aaron Funk faisait un pas en avant en apportant un soin particulier à ses mélodies. Qu’en est-il aujourd’hui ?

A l’écoute du premier titre, on se dit d’abord qu’il est allé au bout de son idée en proposant un album arythmique, ce qui serait un véritable tournant dans sa carrière. Rassurons tout de suite les fans de l’artiste, pas de révolution ici. Mais on peut être surpris par les deux premières minutes de Frictional Nevada, électronique orchestrale avec choeurs et mélodie de cordes frappées, un travail fin et précis, presque aérien, jusqu’à ce que les déluges de percussions ne reprennent leurs droits. C’est toujours aussi efficace, schizophrène, mêlant syncope rythmique et douceur mélodique.
On sent ici un net progrès dans le travail des sonorités électroniques et de leur agencement, osant des mélanges plus inattendus, comme si le succès de Rossz Csillag Allat Született lui avait apporté une certaine assurance.

Les morceaux semblent étrangement construits, certains très mélodiques (tout est relatif...), alors que d’autres paraissent uniquement rythmiques, jusqu’à ce que les éléments mélodiques finissent par se détacher et devenir terriblement accrocheurs. Ainsi après le logiquement plus sombre Shoot Myself, Duffy se fait d’abord frustrants puis addictifs, Cabbage passerait presque pour de la pop soyeuse (rythmiques mises à part) avec ses synthés langoureux et ses voix réverbérées et pour finir, Hospitality se la joue un peu rétro avec bruitages de jeux vidéos et boucles acides.

Peut-être pas indispensable, mais bien ficelé, et intéressant pour n’importe qui suivrait la carrière de cet artiste en perpétuelle évolution.

Fabrice ALLARD
le 28/01/2007

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