Batofar cherche la Suisse : Jason Kahn - Voicecrack

 date du concert

30/05/2002

 salle

Batofar,
Paris

 tags

Batofar / Festival Batofar cherche la Suisse / Jason Kahn / Norbert Möslang / Voicecrack

 liens

Jason Kahn
Voicecrack
Batofar
Norbert Möslang

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Nouveau festival dédié à la scène musicale d’un pays ou d’une ville, où l’on se rapproche de chez nous puisqu’après Tokyo en décembre dernier, c’est la Suisse qui est à l’honneur pendant quatre jours.
Il s’agit là de la soirée d’ouverture, avec pour notre part Jason Kahn et Voicecrack tandis que plus tard (trop tard aussi) se produisaient Lebanese Crunch et Niels Jensen.

Après quelques court-métrages tantôt amusant, tantôt engagé, une bonne partie du public assis se lève et abandonne la salle tandis que Jason Kahn s’installe, seul derrière un tambour et à ses côtés un ordinateur portable. Il commence doucement en tapant sur le tambour, sur la peau duquel seront disposés divers objets tout au long de sa prestation. On devine qu’il s’agit d’une timbale métallique pour commencer dont la résonance se fait entendre régulièrement, superposée au léger martèlement du tambour, le tout étant traité en direct par l’ordinateur qui ajoute une nappe continue évoluant doucement, quelques cliquetis.
Changeant l’objet sur son tambour, Jason Kahn produit dans un deuxième temps un son plus aiguë. Il frappe l’ensemble plus rapidement, de nouvelles fréquences font leur apparitions, des notes continues se créent.

Sans qu’il ne s’arrête, les deux membres de Voicecrack montent sur scène, s’installent, commencent leur bruitages et Jason Kahn ralentis le rythme et s’efface, laissant les deux bruitistes face à face, de part et d’autre d’une table recouverte d’obscurs objets.
La scène est plongée dans le noir, il manipulent des objets lumineux qui semblent être les archets d’instruments improbables réagissant à la lumière. Un set relativement calme dans un premier temps permettant d’apprécier la variétés des sonorités créées, puis l’ensemble fini par former un magma sonore, saturé, donnant l’impression d’assister à une course de dragster, tandis que par moment des bruitages dignes d’un jeu vidéo font leur apparition.

Deux artistes hors normes, à découvrir sur scène.

Fabrice ALLARD
le 09/06/2002

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