Echopark

La veille, on découvrait Echopark à l’Espace Beaurepaire en première partie de Hypo. Ce fut immédiatement le coup de foudre et nous décidâmes de refaire le déplacement pour les revoir dans un nouveau cadre. Cette fois c’est à l’ENSBA (plus connue sous le nom d’Ecole des Beaux-Arts qu’ils jouaient, dans le cadre de l’exposition "L’art c’est secondaire".
Les concerts se déroule dans le hall d’entrée de l’école, en haut des escaliers en guise de scène, dans le cadre d’une architecture assez imposante (colonnes, marbre) rendant le lieu très difficile à sonoriser. Un jeune homme se produit seul au chant pour commencer, déguisé en femmes, et chantant dans un style punk-rock aux sonorités très eighties. Amusant.

Rien a voir avec la pop toute en finesse d’Echopark. Les trois artistes sont en place pour un exercice des plus périlleux pour un si jeune groupe : pas d’enceintes de retour, larsens réguliers en raison d’une mauvaise sonorisation. Toujours sur la corde raide qui menace de rompre à chaque instant, cet ensemble chaotique augmente la fragilité de leurs chansons.
D’un autre côté la reverb naturelle de ce hall procure une nouvelle dimension à leurs compositions et nous donne l’impression d’être dans une chapelle. Elle augmente leur côté vaporeux, éthéré, et presque mystique.

Bien sur, pas de surprises par rapport au concert de la veille, juste des confirmations quant à l’exceptionnelle qualité de quelques unes d’entre elles. Le concert se terminera après 6 titres pour environ 30 minutes, le groupe pouvant difficilement continuer dans ces conditions.
Ce fut malgré tout un plaisir de les voir une nouvelle fois, et on espère qu’il y en aura d’autres !!

Plus d’infos : http://www.echopark.info

Fabrice ALLARD
le 24/06/2002