19/07/2002
Batofar,
Paris
On faisait ce soir le déplacement au Batofar pour découvrir Ghislain Poirier en tant qu’artiste signé sur le label de Taylor Deupree, 12k. L’occasion également de découvrir une partie de la scène électro de Montréal puisque c’est de là que venait également Pheek, prévu en deuxième partie de soirée.
Soirée laptop, comme d’habitude, avec Ghislain Poirier dans un premier temps. Il commencera par une première partie d’une demi-heure construite sur une base unique qui se voit enrichie d’éléments divers au fil du morceau. On commence par divers bruitages avant que n’apparaissent des notes ressemblant à des tintements de cloches dans les graves. Viennent ensuite basse et rythmique régulière, pas très originale mais avec juste ce qu’il faut de groove pour rester accrocheuse. D’autres sons font leur apparition, une boucle qui revient sans cesse, entêtante et légèrement modulée au fil du morceau, puis un son plus long, plein de delay qui agit comme un liant pour un final très réussi d’un premier titre pas forcément facile à appréhender.
La suite sera plus immédiate, moins expérimentale mais avec de très belles réussites. Un titre très rythmé aux légère influence hip-hop pour commencer, puis un tube à la mélodie rythmique, à la fois doux et dansant. Même principe par la suite, à savoir alternance de morceaux aux rythmes très présents et d’autres aux mélodies sublimes comme ce dernier où celle-ci semble jouée par une guitare.
Mais le bilan reste mitigé parce que tout ceci n’est finalement pas d’une originalité débordante, très dansant, et correspondant assez bien à l’attente du public de ce vendredi soir.
On abandonnera le Batofar après avoir apprécié les premières notes de Pheek. Celui-ci joue généralement dans un style minimal techno, très répétitive, mais son début de concert très ambient avec nappes planantes s’avérait intéressant, jusqu’à ce que les basses profondes fassent leur apparition....
le 22/07/2002