16/08/2002
Stubnitz,
Bruges
Capitale européenne de la culture concurremment avec Salamanque, Bruges organisait, en ce mois d’août 2002, un festival dédié à la jeunesse : le Kaapstad. Localisé au Nord de la ville, de l’autre côté du Ring qui l’entoure, aux abords du port, ce festival se distinguait surtout par la présence du Stubnitz. En effet, ce bateau long de 80m et comprenant 5 niveaux (pour donner une idée, en gros 2 fois plus long et 2 fois plus profond que le Batofar) est normalement basé à Rostock, en Allemagne. Venu exprès dans la Venise du Nord pour le mois, il accueillit groupes et artistes de la scène électronique internationale.
Pour notre part, nous fîmes le déplacement pour trois de ses soirées : une consacrée au label Rephlex et un week-end organisé autour de (K-RAA-K)³. Pour la soirée Rephlex, pas de surprise côté programmation avec la traditionnelle présence de Cylob et Ovuca ; côté (K-RAA-K)³, les line-ups se partageaient habilement entre signatures du label et invités ayant déjà participés aux festivals organisés chaque année à Hasselt par la structure gantoise.
Avant de se plonger dans le compte-rendu de ces trois soirs, une vue d’ensemble du Kaapstad. Après s’être garé derrière les bâtiments longeant le quai, on s’arrête à la billetterie installée dans deux caravanes déjà bien entamées par la rouille. Sur la droite s’élève l’Entrepôt, hangar où les festivaliers passent la fin de la nuit (on se gardera d’employer le terme "dorment", étant donné la conjoncture plus que festive). Devant celui-ci, un cirque amateur exerce ses talents : jonglage, trampoline, fanfare débridée, etc… Rejoignant le quai en passant sous le Loods, un autre hangar et en empruntant un chemin balisé d’ampoules, on tombe nez à nez avec l’imposante masse du Stubnitz, ancien bateau de pêche, reconverti en salle de concert.
Deux solutions s’offrent alors : pénétrer dans le Loods pour boire un coup et assister aux animations qui s’y déroulent ou monter à bord du Stubnitz. Deux ambiances également : d’une part une davantage proche de celles des festivals rock (tickets de boisson, cosmopolitisme, mélange des langues et cultures), de l’autre une plus familière, semblable à celle du Batofar (horaires tardifs et pas vraiment respectés, chaleur suffoquante, public plutôt attentif et renseigné). Quoiqu’il en soit et malgré quelques petites imperfections, un sympathique et chaleureux endroit qui sut décanter l’atmosphère parfois un peu corsetée des autres manifestations liées à Bruges 2002.
Vendredi 16 | Samedi 17 | Dimanche 18 |
Cylob - Ovuca |
Vibracathedral Orchestra | Toss - Hemd - Der Schwimmer - Benjamin Franklin - Julian Bradley - Ovil Bianca |
|||| Lire |||| | |||| Lire |||| | |||| Lire |||| |
le 03/09/2002