(Awkward Silence Recordings / Import)
23/06/2008
Rock

Après une sortie entièrement électronique au mois de mai, c’est avec un split nettement plus organique qu’Akward Silence Recordings meuble le mois de juin.
De fait, c’est la musique largement instrumentée de The Flowers of Hell, collectif principalement basé à Londres et Toronto, qui ouvre les débats avec un unique titre de neuf minutes. Aux confins du post-rock alangui et du néo-classique, le groupe marie cordes (violon, alto) et cuivres (trompette, saxophones soprane, ténor et baryton) pour un résultat, assez classique du genre, qui agit surtout comme la promesse d’un album à venir (après un premier long-format sorti fin 2006 sur Earworm).
Ancien membre de Spacemen 3 et Spiritualized, croisé çà et là sur des disques de cette même mouvance psyché-post-rock (les sorties de Füxa, par exemple), Will Carruthers opte ici pour une approche moins grandiloquente, faisant plutôt profil bas afin de se recentrer sur l’écriture même. Pour autant, quelques sonorités de synthé caractéristiques et éléments électroniques typiques résonnent à l’évidence comme une réminiscence de ses expériences précédentes tandis que la rondeur de la basse de Davy Love’s Locker enrobe l’ensemble d’une réconfortante élégance.
le 22/07/2008