03/02/1999
Café de la Danse,
Paris
Février sera le mois des allemands bricoleurs de l’électronique. On commence avec Kreidler, que l’on avait découvert voici presque 2 ans aux Instants Chavirés lors de la sortie de leur premier album, Weekend, une version electronique de Tortoise. Nous étions en droit d’attendre un deuxième passage par chez nous suite à la sortie de leur 2ème opus, Appearence and The Park. C’est chose faite.
Un peu perturbé au début par tous ces sons, on finit par se raccrocher à la rythmique très accrocheuse et bien plus présente en live que sur disque. Par contre le son propre et léché du disque lié au travail en studio se révèle ici brut, rugueux et fait ressortir tout le côté bricolage de cette musique.
On appréciera, mais quelque chose de plus construit n’aurait pas été du luxe....
On poursuit avec la révélation de ce début d’année, Tarwater. C’est tout le contraire de leurs confrères : premier album mais déjà un son propre en concert, peut-être dû à un travail trop figé, à l’importance des instruments electroniques. En effet contrairement à Kreidler, pas de guitare, pas de batterie, et seulement 2 musiciens avec basse et synthés/samplers. Peu de surprise, juste une excellente musique, un concert parfait, à la hauteur du magnifique album, Silur.
le 07/02/1999