Pimmon - O.Lamm - Transformer Die Roboter

 date du concert

03/10/2002

 salle

Comédia,
Paris

 tags

Comédia / O.Lamm / Pimmon / Transformer Di Roboter

 liens

Pimmon
Transformer Di Roboter

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La Comédia... un nouveau lieu ? Certainement pas, mais l’idée d’occuper cet espace à côté du Garage où avait lieu les premières soirée büro ressemble à un retour au source, tout comme la reprise des véritables concerts alors que les soirées büro club semblaient avoir pris le relais. Bref, voici deux bonnes raison de faire le déplacement et de tout soutenir l’idée, tout en ayant le plaisir de découvrir Pimmon en live.

C’est O.Lamm qui assure la première partie, soit le versant le plus expérimental du label Active Suspension, que l’on voit assez régulièrement en concert et dont on suit l’évolution. La dernière fois, c’était lors de la soirée Shobo Shobo au Batofar, et nous avions été agréablement surpris. Ce soir la surprise se confirme, avec un juste mélange entre expérimentation difficile, mélodies et nappes synthétiques magnifiques, rythmiques efficaces, chacun de ses éléments prenant place à leur tour. Le concert paraît alors très varié, ne lasse à aucun moment, et quand des bruitages se prolongent plus que de raison, c’est pour s’arrêter net et mettre à nu un élément qui nous était jusque là caché.
Le dernier morceau avec sa rythmique dansante et sa mélodie poppy guillerette, agrémenté de quelques bruitages et d’un final un peu noisy fut un excellent condensé de ce concert.

C’est principalement pour Pimmon que nous faisions le déplacement, et comme son prédécesseur c’est au laptop qu’il opère. Ne connaissant pas l’intégralité de son oeuvre, on fut quelque peu surpris par un premier morceau au rythme sourd et à l’ambiance plutôt chaleureuse qu’il enchaîne directement avec ce qu’il fait de mieux, à savoir une musique ambient à la lente mélodie mélancolique basé sur une sonorité qui semble être un mélange de cordes et de vents.
La majeure partie du concert fut composée de titres de ce style, comparable à Fennesz mais avec des nappes moins épaisses, moins saturées, plus proche du son d’origine, parfois agrémenté d’une rythmique simple, et régulièrement de sonorités très pures. Seul un morceau ou deux au milieu du concert nous ont un peu ennuyé avec leur influences world pas toujours de très bon goût. Mais globalement ce fut une très belle prestation.

C’est Transformer Die Roboter qui termine la soirée de belle façon avec des reprises version électro-ludique de plus ou moins vieux tubes pop-rock. Le groupe nous fera physiquement penser à Discom avec un petit trapu au chant et un grand mince au clavier, tous les deux étant secondés par des ordinateurs.
Ce genre de travail nous fait un peu penser à V/Vm, mais il y a ici un véritable travail de re-composition, une partie de la musique est jouée en direct, tout comme le chant, et une chorégraphie amusante nous montre que le groupe ne se prend pas plus au sérieux que la musique qu’ils produisent.
Parmi les reprises on retrouvera entre autre Metallica, Slayer, Britney Spears, et les Beach Boys. On pensera alors à ces groupes qui animent les bals, les mariages en faisant des reprises de Jean-Jacques Goldman ou Phil Collins. Ils devraient plutôt s’inspirer de transformer die Roboter. Ambiance assurée.

Fabrice ALLARD
le 12/10/2002

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