05/10/2002
Espace Beaurepaire,
Paris
C’est au printemps dernier que l’on découvrait Echopark, au même endroit, en première partie de Hypo. On avait été séduit par le son, à la fois électronique actuel avec des influences pop-rock des années 80 et notamment proche des Cocteau Twins, que ce soit par le son des guitares où la voix fragile de la chanteuse, Nadia Lichtig.
C’est en marge de la Nuit Blanche organisée par la ville de Paris (une fois par an les parisiens auront désormais l’autorisation de sortir) que le groupe joue de nouveau à l’espace Beaurepaire. En six mois, pas mal de choses ont changé. Musicalement les ambiances sont les mêmes, mais Bertrand Georges généralement à la guitare se voit plus souvent placé derrière un 2eme laptop, et l’on s’éloigne alors un peu du son des Cocteau Twins.
L’électronique n’est toujours pas une composante dominante, mais elle s’impose, que se soit sur des rythmes technoïdes ou des mélodies subtiles.
C’est au fond de l’espace Beaurepaire que s’est installé le groupe, dans un espace plus calme qu’en vitrine, et qui se prête plus à leur musique intimiste. Le public, pas très nombreux mais en quantité suffisante pour la salle, est assis sur des tapis en mousse pour une ambiance conviviale, et un concert comme à la maison.
Le son est clair, propre, le groupe semble avoir peaufiné les réglages pour un confort d’écoute maximale. On aura même l’impression d’avoir a faire à des perfectionnistes tellement le mélange électronique et acoustique est bien dosé. On profite alors au maximum des moindres subtilités, des petites mélodies electronica qui alternent avec les basses percutantes. Parfois la voix sera un peu en retrait, obligeant Nadia à quelques réglages périlleux pendant qu’elle chante.
Bertrand alterne entre la guitare et l’ordinateur, et le groupe fait défiler les morceaux que l’on connaît déjà pour commencer, puis viennent s’intercaler de nouvelles chansons puisqu’un nouveau CD est en préparation. Parmi celle-ci, on retiendra en particulier Untitled Mixdown, une petite merveille d’electronica aux mélodies aériennes et mélancoliques tandis que le bassiste s’empare d’un djembé pour l’occasion, donnant une note tribale à l’ensemble. Ce fut certainement le moment fort de la soirée, suivi par un autre très beau morceau ambient qui avait déjà retenu notre attention.
Deux titres en guise de rappel, mais ils retiendront moins notre attention, plus classiques, et avec un public devenu un peu bruyant au bout d’une heure de concert
Certes, nous avons été rapidement assez fan de ce groupe, mais ce nouveau concert n’a fait que confirmer nos impressions. Nous continuerons donc de les suivre et de vous parlez d’eux.
le 12/10/2002