09/10/2002
Batofar,
Paris
C’est sous le nom de Parazit que l’on retrouve ce mois-ci 2 soirées aux ambiances industrielles. Beefcake et Zoviet*France le 29, alors qu’aujourd’hui c’était Imminent, Venetian Snares et Vromb qui vient de sortir l’album Mémoires Paramoléculaires sur le label Hushush.
Etant donné le nombre de live prévu, nous ne verrons pas Venetian Snares en raison d’un horaire de passage un peu tardif. On arrivera pendant le live de Iszoloscope qui finira de façon assez classique dans le genre avec rythmique industrielle soutenue, grésillante, lourde et dansante. Un public de connaisseurs est d’ailleurs venu nombreux, et les corbeaux s’agitent dans tous les sens.
Du coup, Vromb aura un peu de mal à enchaîner. Commençant par une musique très calme, ambient aux sonorités sombres, il crée une atmosphère inquiétante, martelée par une basse lente et agrémentée de petites notes mélodiques épurées. La progression se fait lentement sur des morceaux d’une dizaine de minutes. Les sonorités se font de plus en plus dures, le niveau sonore semble augmenter lui aussi.
Derrière ses machines Hugo Girard semble très concentré, tournant chaque bouton a un moment précis qui lui semble dicté par un petit carnet. Du coup on évitera de le regarder pour mieux rentrer dans son trip.
Ce n’est qu’après 20 minutes de concert, au troisième morceau débutant par une voix venue d’outre tombe que s’échappe d’une boucle de basse une superbe rythmique, terriblement efficace, au tempo parfaitement dosé bientôt relevé par des percussions métalliques.
Une fois que la machine sera lancée, la musique sera un peu plus classique, mais toujours agréable et efficace. On faisait principalement le déplacement pour lui et nous n’avons pas été déçu. On prolongera certainement la découverte avec l’album.
Il faudra attendre un peu avant que Imminent (que l’on connaissait jusque là sous le nom de Imminent Starvation) n’enchaîne, celui-ci ayant apparemment quelques problèmes avec une machine en panne. Il fera donc sans, mais avec un laptop.
Ca commence par une avalanche de rythmes métalliques et de basses saturées, des semblants de cris, de plaintes viennent s’y coller, et au bout d’une vingtaine de minutes ça devient hardcore. On abandonnera alors le Bato afin de rentrer avec le dernier métro.
le 13/10/2002