26/09/2002
Cité de la Musique,
Paris
On a beau les avoir déjà vu la veille, on est heureux de renouveler l’expérience, tout en sachant cette fois que l’on se sera pas déçu, qu’au pire on aura droit au même concert que la veille qui était de toute façon extraordinaire. Le hasard fait que l’on retournera à la Cité de la Musique pour le concert de minuit, ce que nous n’avions pas prévu, mais en se disant que peut-être, ce dernier concert aura un petit quelque chose de différent, une surprise...
A dix minutes de l’heure fatidique la salle est déjà bien remplie, certainement parce que la Cité de la Musique vendait des places supplémentaires en voyant que la salle était loin d’être pleine la veille puisqu’en configuration debout. Et puis la même voix robotique se fait entendre pour annoncer le groupe, les quatre homme-machines enchaînant avec The Robots, tout comme la veille.
Le public est très différent, beaucoup plus bruyant, excité, et moins respectueux que ceux qui avaient pu prendre un billet pour un concert à 20h plutôt qu’à minuit, mais pourtant guère plus dansant, à croire que l’on a affaire à la même génération que les musiciens. Ceux-ci sont d’ailleurs très décontractés, Ralf Hutter bat régulièrement la mesure avec son pied, ils sont souriant et sont en train de casser leur image austère.
Par contre aucune surprise au niveau de la prestation : même musique, même visuels, même durée, tout est véritablement millimétré. Ce sont les même moments qui provoquent des mouvements de foule, des applaudissements spontanés quand Ralf chante en français, pendant des tubes comme Radioactivity ou Computerworld.
Pas de surprise quand on les a vu la veille ou quelques heures auparavant, mais bel et bien le même plaisir.
le 27/10/2002