(Lens Records / Import)
14/07/2009
Electronique

Cela fait plus de dix ans que Music Has The Right To Children est sorti et quelques artistes n’en sont toujours apparemment pas revenus et semblent ne pouvoir se sortir de l’ombre tutélaire des Écossais. Ainsi, Delicate Noise, musicien de Chicago qui propose ici son second album, livre un disque dans lequel une electronica très classique travaille fortement les accords d’arrière-plan et s’adjoint des petites incursions mélodiques, bruits oniriques (bruissements, sonorités aquatiques) et babillages d’enfants… tiens, tiens, cela rappelle étrangement quelque chose.
Il ne s’agit nullement de décréter qu’il faut oublier ce qui a été fait précédemment ou s’en départir complètement, mais l’écoute de morceaux comme Butterfly Envy, Roundlake Beach, We Like Mercury, Beware Of Digital Children, Tokyo Big Sight ou The Children Are Back... Let’s Hide fait presque de la peine pour Mark Andrushko, à la limite même du plagiat (ce qui concerne quand même presque la moitié de ce Filmezza). Dès lors, ce sentiment phagocyte le reste de la découverte d’un album qui sait cependant proposer quelques moments assez intéressants comme une rencontre piano-rythmique ici (Pheromone) ou une utilisation assez subtile de sa voix filtrée là (Pheromones). Mais cela fait évidemment trop peu et plutôt que cette énième copie, on retournera vers l’original de 1998.
le 14/08/2009