Büro 5 Years Birthday Party : Luc Ferrari - So - P. Rehberg plays Bernard Parmegiani

 date du concert

08/05/2003

 salle

Théâtre Dejazet,
Paris

 tags

Bernard Parmegiani / Büro 5 Years Birthday Party / Luc Ferrari / Oval / Peter Rehberg / Pita / Théâtre Dejazet

 liens

Oval
Bernard Parmegiani
Peter Rehberg
Pita

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Deuxième événement dans le cadre des 5 ans de Büro, avec en cet après-midi ensoleillé un retour aux racines des musiques électroniques autour de Bernard Parmegiani et Luc Ferrari. En guise d’intermède, un premier concert de So, nouveau projet de Markus Popp (Oval) avec une jeune japonaise.
Confortablement assis dans la jolie salle du théâtre Dejazet, on fait face à une scène au décor épuré. Seules quelques enceintes sont disposées sur scène, et les musiciens défileront derrière la console de mixage placée en milieu de salle, au milieu du public.

C’est Peter Rehberg (Pita) qui commençait cette série de concerts avec un une sélection d’oeuvres de Bernard Parmegiani. C’est ce que l’on pourrait appeler vulgairement un pot-pourri, mais on ne se rendra pas vraiment compte qu’il s’agissait de pièces différentes. Seuls quelques blancs sont venus s’intercaler au milieu un set d’une quarantaine de minutes, composé d’un mélange de sons concrets, souvent liés à la nature (oiseaux, crépitement d’un feu), et de sonorités électroniques plus "musicales" bien qu’évoquant parfois une nature déchaînée (vent, tempête, tonnerre).
Il en résultait une oeuvre nouvelle, à la fois plaisante et intéressante, tout à fait cohérente mais très contrastée.

Ce fut ensuite au tour de So, soit Oval et Mrs Eriko, une jeune japonaise au laptop et chant. On retrouve l’esprit de Oval dans les sons, parfois assez abrasifs, mais leur musique est généralement plus douce, notamment avec la voix qui apporte un petit côté pop à ces expérimentations électroniques.
Celle-ci est découpée, tronquée, déformée, mais aussi dédoublée pour des ambiances plus atmosphériques, parfois samplée mais également chantée en direct. Un très beau concert qui nous laissa un peu en apesanteur.

Vint ensuite le tour de Luc Ferrari qui commençait par un vieux morceau intitulé Hétérozygote, datant de 1964. S’il est comparable dans ses contrastes au premier concert interprété par Peter Rehberg, avec bruit de vent saturé ou passage d’un avion en guise de ponctuation, l’utilisation fréquente et a répétition de samples de voix et dialogues a fini par nous lasser, accusant aussi un peu trop l’âge de cette oeuvre.
Plus récent, le deuxième morceau est aussi beaucoup plus électronique et alterne micro-samples et lours accords métalliques.

Deuxième étape de cet anniversaire terminée, on rentre se reposer un peu avant d’aborder la dernière ligne droite qui devrait durer une bonne partie de la nuit.

Fabrice ALLARD
le 10/05/2003

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