Vicnet + Joana Preiss

On entame la dernière ligne droite avec cette ultime semaine de la 2eme session Open Source, et encore deux concerts. Musicalement, guère de surprise ce soir puisqu’il s’agissait de Vicnet et Joana Preiss que l’on avait déjà vu fin 2002 au Batofar avec un fidèle public top fashion à ses trousses.
La surprise, elle se tenait plutôt à l’entrée de la Gaité Lyrique. Certes, ces concerts sont annoncés à 20h, mais au bout de la quatrième fois on a compris le petit manège, et on décide de n’arriver que pour le concert, prévu à 21h. On arrivera donc un peu avant, et l’on trouvera les portes fermées, avec un petit groupe de personnes attendant paisiblement. Sonner, frapper à la porte n’y fera rien, et on fini par se rendre compte qu’en fait tout le monde aimerait bien rentrer. La porte ne s’ouvrira que pour laisser sortir quelqu’un. On tentera un dialogue, de sourd, puisque après nous avoir demandé si l’on avait réservé, on nous annonça fort gentiment qu’on avait qu’à être à l’heure, et donc attendre pendant une heure. Finalement, après un quart d’heure d’attente et moult appels téléphoniques de la part de personnes bien placées restées sur le trottoir, on finit par nous ouvrir.

Heureusement, le concert a pris un peu de retard, ou peut-être même que les artistes attendaient quelqu’un qui était coincé dehors, et n’est pas encore commencé. Après trois séances dans la très belle salle du foyer, ce soir c’est au premier étage, sous un plafond lunaire que l’on était invité à assister à ce concert.
On retrouve donc une musique fortement influencée par les années 80, revue et corrigée par des sonorités plus modernes façon expérimentations laptopesques, et un chant scandé, monocorde, dont un titre en français révélera la faiblesse des textes. On passera cette remarque sur le fait que la parodie est parfaite...

Finalement sans grand intérêt, ce concert qui fut le plus long s’avéra être le plus lassant : au bout de quelques chansons on a compris le principe qui tourne un peu en rond, et d’autre part Joana Preiss a tout juste la présence scénique d’un pied de micro.

Fabrice ALLARD
le 24/06/2003