Coh - Errorsmith - Krikor

 date du concert

29/06/2003

 salle

Confluences,
Paris

 tags

CoH / Confluences

 liens

Confluences

 dans la même rubrique

Nouvelle soirée à Confluences qui est en train de devenir le nouveau lieu pour concerts de musiques électroniques pointues, avec déjà un public fidèle que l’on retrouve d’une semaine sur l’autre puisqu’une semaine auparavant se déroulait ici même une soirée autour du label Apestaartje.
Ce soir, le petit événement c’est la présence de Coh que l’on retrouve chez Raster Noton et qui a peut-être connu une audience un peu plus large il y a quelques mois à l’occasion d’une réédition CD chez Mego.

Après quelques DJs bruitistes, on passe au premier live assuré par Krikor, avec une musique qui s’écoute mais qui ne marque pas. Très rythmique par assemblage d’éléments variés, à la fois instrumentaux et bruitages, elle se veut plutôt enjouée voire même ludique, expliquant peut-être que l’on n’accroche pas particulièrement à celle-ci. Rythmique et répétitive, la musique de Krikor se voit parfois agrémentée de samples vocaux ayant la même fonction, un seul mot répété de façon robotique venant donner le tempo. Le mélange peut paraître original mais s’avère assez fade, entre electronica, musique doucement expérimentale et une chaleur un peu housy sur laquelle on bloquera. Un mélange des genres qui donne l’impression que son auteur ne sait pas quelle direction prendre, faisant ainsi preuve d’un manque de personnalité.

Deuxième live assuré par Errorsmith qui se produisait quelques jours auparavant à Barcelone lors du festival Sonar. Il commence par surprendre le public en s’installant du côté opposé à la scène, et demandant au public de regarder vers la scène vide. Contrairement a Krikor il s’affirme tout du suite avec un son particulier et une ligne musicale qu’il ne quittera pas pendant la petite demi-heure que dura ce set. Une demi heure de rythmes mélodique, qui pourront paraître répétitifs mais qui ne cessait d’évoluer lentement que ce soit par l’apparition de sonorités nouvelles, de breaks, ou d’éléments nouveaux venant enrichir un son d’abord très épuré.
Un concert sympathique par la surprise de la découverte qu’il provoqua, mais qui ne pourrait pas durer beaucoup plus longtemps, menaçant de lasser le public.

Dernière partie et non des moindre, Coh. On s’attendait là aussi à un set assez répétitif. Ou plutôt un set varié, mais composé de morceaux répétitifs. Ce fut en fait un long enchaînement de morceaux répétitifs et dansants, une sorte de croisement entre le minimalisme et les sons de Pan Sonic et les grooves d’Electronicat.
Pendant une petite demi-heure, équipé d’un laptop et de quelques machines, il ne cessera de faire évoluer doucement ses constructions carrées afin de ne jamais lasser.
Un très bon concert qui valait d’autant plus le déplacement que Coh n’est pas tous les jours de passage chez nous.

Fabrice ALLARD
le 09/07/2003

À lire également

Pinkcourtesyphone
Please Pick Up
(IO Sound)
22/03/2009
Brussels Electronic (…)
(Bozar)
CoH
IIRON
(Editions Mego)
COH / AGF / Jasch / Hecker / Ilios / Marcus Maeder
Transient Travels
(Domizil)