Pulseprogramming - Acetate Zero

 date du concert

29/10/2003

 salle

Guinguette Pirate,
Paris

 tags

Acetate Zero / Astatine / Guinguette Pirate / Pulseprogramming

 liens

Acetate Zero

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Suite à la découverte l’an dernier de Pulseprogramming avec leur superbe premier album éponyme sorti chez Aesthetics, on se devait de se déplacer pour voir la version live. Celle-ci fut assez surprenante puisque depuis leur premier album, le groupe a sorti Tulsa for One Second à la teneur très différente.
En guise de première partie, on retrouvait le post-rock de Acetate Zero qui semble justement s’éloigner de cette étiquette.

Pour commencer donc, Acetate Zero nous livra un set que l’on classera plutôt dans la partie haute de leurs prestations. Si on ne retrouva pas le traditionnel Infra Blast pour terminer le concert, on put se délecter de quelques morceaux qui nous semblèrent nouveaux. Comme à l’accoutumée, Elsa et Stéphane s’échangeaient guitare et basse tandis que les trois autres musiciens, très appliqués, soutenaient chaque titre en y apportant fougue sympathique et précision savamment distillée.

Pulseprogramming commencent par partager la scène en deux parties. A gauche une toile tendue sert d’écran à de jolies projections baignant dans un flou artistique à l’égal de leur musique. A gauche, les musiciens, à commencer par Joel Kriske et Marc Hellner aux machines et voix, accompagnés ce soir par un bassiste.
Le concert débute magnifiquement avec Here Give It Here I’ll Show You, intro de douces nappes ambient, montée progressive d’une rythmique electronica et légers accents dub à la manière de Pole. Un premier titre magnifique, qui nous surprendra par une cassure qu’il crée avec le premier album. Autre morceau, autre surprise avec l’apparition d’un chant feutré traité par quelques effets, rappelant parfois Schneider Tm. Une chanson electro-pop comme ils en produiront d’autres au fil de ce concert, qui malheureusement ne bénéficient pas de la même finesse que les instrumentaux. Les nappes légères paraissent presque mièvres, les éléments électroniques semblent parfois lourds et déplacés. En même temps ces mélanges inattendus créent une certaine originalité ou une accroche, comme une voix de temps en temps mal assurée.
Heureusement le concert alternait les chansons pop et instrumentaux plus mélancoliques pour au final composer un concert qui nous laissera un excellent souvenir, peut-être parce que c’était pour nous une première fois.

Fabrice ALLARD, François Bousquet
le 02/11/2003

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