16/06/2001
SonarMacba,
Barcelone
Il commence par présenter son materiel : "C’est avec ses instruments que Felix Kubin va produire sa musique. Il est effrayé : vous êtes nombreux, il est tout seul".
Il est entouré de tous cotés par des synthétiseurs vintage.
Le premier morceau commence tout de suite avec un gros son, qui évoque les musiques de film qu’il a composées, en rappelant également l’atmosphere angoissante de Come to Daddy d’Aphex Twin.
Les morceaux suivants sont entraînants, les sons tirés des machines sont désuets, mais la musique ne se resume pas à un assemblage de sonorités eighties.
Puis on a le droit à une chanson jouée a l’orgue, une reprise qu’il se doit de faire, nous dit-il, car nous nous trouvons dans une église, et que cela convient parfaitement. Et c’est d’une voix de crooner qu’il attaque une chanson de Lionel Ritchie.
Il veut quitter la scène la-dessus, mais le public l’acclame tellement qu’il revient (en se dépêchant) pour un dernier titre : Let’s rock baby, parfaite synthèse du concert, une ambiance cinématographique associée à un humour et un sens de la dérision qui masquent mal son anxiété.
Il a du finalement être rassuré, le concert était parfait.
le 16/07/2001