25/05/2001
Alcazar,
Stockholm
Alcazar / Alog / Jazzkammer / John Hegre / Phonophani
La soirée, comme toujours organisée par l’association The Nursery, se déroulaient dans un bar assez vaste situé dans une rue calme du centre de Stockholm. Dès qu’on entre on se rend compte du nombre de norvégiens présents à entendre tout ces accents sautillants.
L’ambiance était plutôt festive, les norvégiens du label Rune Grammofon ont fait le déplacement avec leurs amis.
Le ton est donné par un DJ passant des morceaux très expérimentaux en tant que musique d’ambiance. Pour débuter la soirée, le duo de Alog vient s’installer. Ils nous ont servi un set très varié musicalement et visuellement. Leurs musique contient des sons très riches et d’origines variées. Les rythmes et structures de leur musique très changeants apportent de la vitalité à leur set.
Ils se servaient, en plus de traditionnels laptops, de divers machines analogiques et de vrais instruments dont une cymbale pour démmarer leur set. L’écran du laptop, retro-projeté sur un écran, permettait au public de suivre les opérations effectuées dont l’utilisation d’un générateur virtuel de samples.
En définitive, un set passionnant pour les yeux et pour les oreilles.
Après une courte pause, le temps d’aller voir les CDs en vente, un autre duo vient remplacer le premier : Jazzkammer.
Très intéressant au début avec un remplissage de couches sonores relativement profond en intensité, leur musique atteint très rapidement un état stationnaire qui a eu tendance à rebuter un grande partie du public.
En effet, l’ennui nous guette avec ce manque de variation, et l’on a l’impression que seul le son devient juste de plus en plus fort. De plus on trouvera la musique pas assez riche et pas assez novatrice (ou conceptuelle) pour tenir la durée.
L’arrivée de quelques intéressants changements sur la fin nous sauvera néanmoins de l’ennui. Mais dans l’ensemble le set n’était pas transcendant malgré de bons moments.
De plus les deux norvégiens se contentaient d’avoir les yeux rivés sur leur machines sans que l’on sache ce qu’ils y faisaient vraiment. Pendant ce temps nous devions avoir les doigts dans les oreilles pour supporter le volume sonore de leur musique ce qui est tout de même dommage...
le 16/07/2001