23/09/2004
Planétarium,
Cité des Sciences, Paris
Deuxième jour pour Starball, et déjà, plus personne. Certes, Metaxu n’a pas la notoriété de Scanner ou Fennesz qui se produisaient la veille, mais on se disait que le lieu en lui-même pouvait suffire à attirer quelques curieux et amateurs de confort. D’un autre côté, le prix pouvait aussi rebuter, en particulier le fait de faire payer deux fois pour les séances de 19h et 21h. Résultat, tout le monde semble s’être réservé pour les stars qui jouaient la veille au détriment des artistes moins connus.
Il n’y a même pas 50 personnes dans la salle lorsque la nuit tombe et que les étoiles apparaissent. Un groupe de scolaire un peu bruyant est rapidement rappelé à l’ordre et prévenus qu’ils vont assister à un concert de musique expérimentale. Nous avions déjà parlé de Metaxu il y a quelques mois lors de la sortie de leur album Rumors of... War, sur le label canadien No Type. Un album sublime que nous voulions absolument prolonger par l’expérience du concert.
Malheureusement, celui-ci nous laissera la même impression que la performance de Murcof cet été à la Route du Rock qui se contentait de reproduire son album. Donc oui, ce fut musicalement excellent, tout comme l’album donc. Ni plus, ni moins. On ne peut donc s’empêcher d’être déçu en sortant de la salle, déçu ne pas avoir eu plus que si l’on avait écouté l’album tranquillement installé dans son salon.
Comme l’album le concert débutait par 28061914 Sarajevo et ses boucles de cordes synthétiques parsemées de clicks, enchaîne avec le piano épuré de 25031999 Belgrade après un enchaînement plus expérimental, et se déroule ainsi dans un fin mélange d’instruments acoustiques et de précis bruitages électroniques, jusqu’au final explosif de 11092001 New York, se terminant cut up après une belle montée noisy.
Le seul intérêt de ce concert était de découvrir le groupe ici, mais malheureusement pour eux, il n’y avait pas grand monde pour participer à cette découverte.
le 25/09/2004