EchoparK

Un an déjà que l’on n’avait pas vu le jeune duo parisien, depuis leur prestation au Batofar et leur virage plus pop avec l’intégration d’une batterie. Nous n’avions pas été convaincu et c’est donc avec plaisir qu’on les retrouvait au Pop In dans une version plus minimale et a priori plus électronique.

En arrivant dans la salle on remarque tout de suite que l’équipement est réduit au strict minimum. Un petit pupitre sur lequel trônent un clavier et un glockenspiel, et à gauche la basse de Bertrand Georges. En dehors du duo formé par Bertrand et Nadia Lichtig, était invitée ce soir Katia Kaméli, nous donnant donc forcément un concert un peu différent de ce qu’ils avaient pu nous proposer jusque là. Qualifiée de choriste par certains membres du public et/ou amis du groupe, celle-ci ne se contentait pas de quelques vocalises puisqu’elle participait à de véritables duos avec Nadia, apportant un certain relief quand elle murmurait ses textes, et jouant du glockenspiel sur quelques morceaux, le tout avec une décontraction et une énergie qui faisait plaisir à voir.
Une décontraction apparemment communicative puisque l’ensemble du concert se déroula dans la bonne humeur. Une base est enregistrée sur laquelle sont ajoutés en live la basse, le chant et quelques notes de synthé, les morceaux s’enchaînent naturellement, tout le monde est plutôt à l’aise, Bertrand se fait logiquement taquiner quand sa basse rappelle un peu trop les Cure, et on obtient au final un bon compromis entre leurs morceaux les plus électroniques comme Jumping ou le très beau Tatwamasi qui terminait le concert et fut largement applaudi, et les orchestrations plus pop de Bye Bye ou Monkeys, avec uniquement voix et basse.

Au final ce ne fut peut-être pas leur meilleur concert car on garde quelques excellents souvenirs de leurs premières prestations, mais ce fut un plaisir de les retrouver dans cette version intimiste qui leur sied à merveille.

Fabrice ALLARD
le 19/02/2005