12/04/2001
Batofar,
Paris
Batofar / Massimo / Prefuse 73
On commence la soirée au mix, qui dureront un peu plus longtemps que prévu, mais finalement Massimo arrive sur scène et très vite c’est le choc. Un son énorme, souvent saturé, très brut, mais tout se joue au niveau de la construction des morceaux, d’un travail minutieux sur les silences afin de construire une musique surprenante, à la fois expérimentale et très dansante.
En effet les morceaux sont finement ciselé et Massimo construit ainsi des groove indus du plus bel effet. On pensera à un croisement entre Pan Sonic et Richard Devine, mais dans une version plus maîtrisée et plus dansante.
On aura droit toutefois à une fin de première partie assez difficile pour les oreilles, dans un style purement bruitiste, comme si tout se déconstruisait, comme s’il perdait le contrôle de ses machines.
La deuxième partie sera un peu plus facile d’accès, très dansante, même si les sonorités sont toujours aussi dures.
On se s’attardera pas sur Tal et son mélange jazz/hip-hop qui aura vite fait de nous ennuyer. Question de sensibilité...
La star de la soirée, c’est quand même Prefuse 73 (Warp), mais là aussi, déception. Alternant entre ses machines et les platines, ses déconstructions se révèlent bien minimes au profit d’une musique groovy et hip-hop faisant preuve d’un certain manque d’originalité et/ou d’épure.
le 17/04/2001