Qwartz 2004 : Bernhard Fleischmann / Funkstörung

 date du concert

04/03/2005

 salle

Cabaret Sauvage,
Paris

 tags

Bernhard Fleischmann / Cabaret Sauvage / Funkstorung

 liens

Bernhard Fleischmann
Funkstorung
Cabaret Sauvage

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Pour la première édition des Qwartz (sorte de Victoires de la musique électronique), le Cabaret Sauvage accueillait la soirée de remise des prix avec plusieurs lives intéressants (Aoki Takamasa, Mike Paradinas…). Tout d’abord eut donc lieu la remise des prix : vite troussée (pas de remerciements, 2’ en moyenne par prix), où l’on fut plutôt agréablement satisfait (Poeta Negra meilleur label, January de Taylor Deupree sur Spekk meilleur visuel/packaging et surtout Welcome Tourist de Bernhard Fleischmann meilleur album) et peu écouté par le quartier VIP (la moitié du Cabaret Sauvage en réalité avec open bar au champagne et petits fours à volonté) qui ne daigna se taire que lors de la remise d’un Qwartz d’honneur à Pierre Schaeffer que sa veuve vint chercher.

Après vint le temps des lives (on saluera, au passage, le strict respect des horaires du line up affiché, chose suffisamment rare pour être soulignée, à l’image d’une organisation très professionnelle dans le « bon sens » du terme : inventaire des nommés distribué à l’entrée et liste des lauréats remis à la sortie) et ce fut justement Bernhard Fleischmann qui était prévu en premier. Oeuvrant dans la « sweet room » (le hall d’entrée du Cabaret Sauvage), le viennois, sous l’oeil d’un public plutôt averti (on apprécia voir les larges sourires des connaisseurs aux premières notes de tel ou tel morceau), nous offrit pour débuter un excellent nouveau titre, fondé sur une mélodie au piano. S’ensuivirent trois classiques de ses prestations scéniques (S, 02/00 et Take a Day Off) toujours aussi plaisants, d’autant plus que Bernhard Fleischmann semblait davantage les faire durer que d’habitude. Enfin, il termina son set par un remix de Michaela Melian, artiste autrichienne signée sur Monika Enterprise.

Retour dans la « main room » ensuite où nous vînmes patienter, assis dans l’un des boxes qui entourent la piste, laissés libres après que le bar VIP avait été ôté (ce qui, fort étrangement, fit partir près de ¾ du public total, les invités ne seraient-ils venus que pour s’empiffrer à l’œil ? on ne peut y croire…). Une bonne heure plus tard, Funkstörung passa sur scène ; après deux titres peu éloignés (rythmique soutenue aux consonances métalliques, bribes de mélodies), le troisième morceau débuta par un déluge de rythmiques avant d’être entrecoupé de passages aux inspirations proches du hip-hop (aussi bien dans les breaks insérés dans les pulsations que par l’introduction de samples vocaux typiques). Dès lors, mettant quasiment de côté toute velléité mélodique (on repéra juste ici ou là une robotique suite de notes), le duo ne se concentra plus exclusivement que sur les pulsations, ce qui eut le double mérite de faire venir quelques danseurs sur la piste et de satisfaire les amateurs de polyrythmie et autres travaux séquencés.

François Bousquet
le 05/03/2005

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