01/04/2001
Théâtre de la Ville,
Paris
C’est devenu une habitude, le Kronos Quartet se produit au Théâtre de la ville quand il passe en France. Une superbe salle conçue pour les concerts de musique classique, sous forme d’un très haut amphi qui sera complet pour l’occasion.
Comme a leur habitude les 3 violonistes et la violonceliste reprennent des oeuvres de compositeurs contemporains, alternant morceaux mélodieux et pièces plus expérimentales.
On commencera avec Terry Riley et ses boucles répétitives et des passages plus expérimentaux. Le public est silencieux, le niveau sonore peu élevé, mais quand un morceau se termine c’est un tonnerre d’applaudissement qui se fait entendre et les musiciens saluent avant de se rasseoir et de reprendre.
On enchainera avec une oeuvre de P.H. Qhan sonnant tantôt asiatique, tantôt contemporain avec une intro aux percussions. On fera régulièrement quelques incursions vers les musiques du monde, le répertoire du Kronos Quartet étant on ne peut plus large, on y reviendra avec les multiple rappels...
Entracte de 15 minutes avant d’aborder la deuxième partie du concert où le Kronos Quartet va pourvoir mettre en avant son actualité grâce a l’interprétation de Requiem for a Dream Suite, avec Ghosts of a Future Lost en introduction, suivi de Meltdown, stressant et expérimental, puis Lux Aeterna pour terminer avec en fond sonore des bandes préparées par Clint Mansell, compositeur de la musique du film du même nom.
Le dernier morceau, dans le genre musique contemporaine, sera interprété en quintet avec Franghiz Ali-Zadeh au piano.
Un public assez froid dans l’ensemble qui se manifestera vivement toutefois pour demander les rappels. Ce sera payant puisque nous auront droit a 3 titres supplémentaires interprétés lors de leurs précédentes tournées (1998 et 1999).
Aaj Ki Raat (Tonight Is the Night en anglais) sera le premier rappel, écrit par un compositeur indien de musiques de film, Rahul Dev Burman, et arrangé comme souvent par Osvaldo Golijov, pour le Kronos Quartet.
Il sera suivi par Miserlou Twist de Dick Dale et Tabu de Margarita Lecuona, compositeur cubaine, pour finir ce superbe concert dans la joie.
le 07/04/2001