Encre - Schneider TM

Voilà une affiche originale, qui pourrait même paraître bancale, entre le post-rock chanté de Encre et l’electronica poppy de Schneider TM, de passage en France pour le festival Astropolis.
A part l’affiche, on navigue en terrain connu puisque c’est le 3eme concert de Encre que nous voyons en 4 mois, tandis que Dirk Dresselhaus nous rendais visite en novembre dernier pour un concert qui nous aura plutôt déçu.

C’est Encre qui démarre, avec la même équipe (dont King Q4 à la batterie) menée par un jeune homme au nom prédestiné, Yann Tambour. Nous commençons à connaître leur concert, mais on est toujours toujours par ces mélodies magnifiques, cette rythmique recherchée, et ses samples en arrière plan qui donne le ton, une ambiance. Deux guitares sur scène dont les mélodies se croisent habilement, et Yann qui scande ses textes amers.
Ce soir, nous aurons une petite surprise sur le dernier titre, Foehn, puisqu’une violoncelliste les accompagnera, ajoutant une certaine langueur au morceau.

Une demi-heure de pause pour prendre l’air, et l’on retrouve Schneider TM, accompagné comme la dernière fois de Kpt Michi.gan. Globalement le concert sera bien plus réussi que lors de sa dernière prestation parisienne et dès le début on est séduit par une mélodie, fine et accrocheuse, servie par une rythmique travaillée.
Les tubes s’enchaînent, souvent très dansant sans céder à la facilité.
Toujours souriant mais très sérieux ce soir, il nous offre un concert parfait d’environ 40 minutes avant de s’absenter... il reviendra pour une deuxième partie, en enchaînant des chansons electro-pop, dont The Light 3000, qui n’est autre qu’une reprise de There Is A Light That Never Goes Out des Smiths extraite de son mini-album Binokular.

Fabrice ALLARD
le 05/08/2001